01. Non, le papier ne détruit pas les forêts
En France, c’est pas moins de 200 milliards de feuilles imprimées par an, ce qui équivaut à 40 000 feuilles par minute.
En partant du principe qu’il faut à peu près 7 kg de bois, 130 litres d’eau et émettre 3,5 kg de CO2 pour une simple ramette de papier : il est aisé de pointer le papier comme un très mauvais élève en terme d’empreinte carbone. La réalité est tout autre : la forêt française est faiblement exploitée pour la création de papier. Au contraire, la consommation de papier favorise le développement de la forêt, l’industrie papetière travaille avec l’Office national des forêts (ONF).
Peu de gens le savent, mais 70 % des fibres vierges utilisées dans la fabrication de la pâte à papier proviennent des bois de coupes nécessaires à la croissance de la forêt et 30 % des résidus de la scierie.
02. Durée de vie : le papier champion de la longévité
Le papier a une durée de vie importante, les spécialistes estiment que le papier peut être recyclé jusqu’à 5 fois au cours de sa vie. Ce recyclage permet de fournir une matière première de bonne qualité ainsi qu’une très bonne alternative à la pâte de fibre vierge. Avec une tonne de papier, vous pouvez produire à peu près 900 kg de papier recyclé.
Aujourd’hui le papier est le premier déchet traité dans le centre de tri : près de 60 %
03. Des papetiers de plus en plus éco-responsable
Depuis 20 ans, les papetiers ont investi massivement dans des procédés moins polluants. Les résultats sont au rendez-vous, ces investissements auraient entrainé une diminution :
- De 80 % des rejets dans l’eau
- De 30 % des consommations d’énergies
- Et de 50 % d’émissions de CO2 fossiles.
De même, les fabricants de papier mettent la main à la pâte. Et aujourd’hui, le papier recyclé a fait des progrès. Ainsi, le papier Curious Matter, dernière invention née de l’esprit des créateurs Arjowiggings et distribuée par Antalis, est réalisé… à base d’amidon contenu dans les déchets de pomme de terre.
La conclusion : le papier est souvent accusé à tort d’impacter négativement l’environnement, surtout face aux solutions digitales et à l’essor du numérique. La réalité est tout autre, on voit clairement que la filière papier a su se réinventer et est l’une des premières à se concentrer sur le renouvellement durable et la préservation des écosystèmes. Elle devient clairement une solution fiable en terme d’écologie.
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